Les enfants pupilles de l’État – EFA 17, le 14 juin 2025
Un « café causette » destiné aux postulants à l’adoption, sur le thème des enfants pupilles de l’État autour du livret « Léa devient pupille de l’État ».
Un « café causette » destiné aux postulants à l’adoption, sur le thème des enfants pupilles de l’État autour du livret « Léa devient pupille de l’État ».
Enfant grand pupille de l’État : enfant à besoins spécifiques ? Ils ont plus de 5 ans quand ils accèdent au statut de pupille de l’État, et cela les classe d’emblée dans la catégorie « enfants à besoins spécifiques ». Voilà de quoi étonner plus d’un postulant.
EFA Vendée (EFA 85) vous propose, le 26 avril à La Roche-sur-Yon, une réunion d’information et d’échanges « Un enfant à besoins spécifiques : est-ce mon projet ? », qui vous permettra de mieux connaître et mieux comprendre des besoins des enfants dits « à besoins spécifiques », la réalité de leur parcours préadoptif, de vous interroger sur votre projet d’adoption, sur vos ouvertures et vos limites, d’échanger avec les intervenantes…
Une formation pour les professionnels : la loi du 14 mars 2016 et la mise en place des commissions d’examen de la situation et du statut des enfants confiés (CESSEC) qui en découle, a eu pour effet d’augmenter le nombre d’enfants admis tardivement au statut de pupilles de l’État, après une période d’accompagnement par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Quelques chiffres et statistiques sur les enfants pupilles de l’État en 2022, issus de l’étude annuelle de l’ONPE (Observatoire national de la protection de l’enfance). Au 31 décembre 2022, il y avait 4 516 enfants ayant le statut de pupilles de l’État en France, dont la moitié étaient considérés à besoins spécifiques.
Un parcours vers l’adoption en visio, en 6 séances (de 3 heures chacune), pour s’interroger, réfléchir et échanger sur l’agrément, les enfants adoptables en France et à l’international, les liens d’attachement, les enfants à particularités, les défis du quotidien, devenir parent d’un enfant abandonné…
Quand santé et projet d’adoption d’un jeune enfant se conjuguent… Travailler un projet d’adoption pour un nourrisson présentant des problèmes de santé nécessite de prendre le temps d’évaluer ses besoins spécifiques pour trouver la meilleure famille, celle qui sera en capacité de répondre au mieux à ces besoins. Mais ce temps de réflexion et d’évaluation indispensable peut se révéler aller à l’encontre de l’intérêt de l’enfant. À l’aide de quelques exemples, le Dr Odile Baubin, médecin pédiatre référent d’Enfants en recherche de famille, tente d’identifier les mécanismes qui interviennent pour mieux les éviter ou les contourner.
Dans un premier article, le Dr Odile Baubin, médecin pédiatre référent d’Enfants en recherche de famille, nous exposait la réflexion à mener dans la prise en compte des problèmes de santé dans le projet d’adoption d’un enfant jeune. Mais comment sont interrogés santé et projet d’adoption d’un enfant grand ? La santé de l’enfant grand peut aussi entrer en compte dans un projet d’adoption et la complémentarité des professionnels devrait pouvoir éclairer ces situations particulières.
Un jour, un mail d’ERF : une petite fille à besoins spécifiques de 2 ans, trois mois d’écart avec notre fils aîné, mais tellement handicapée qu’elle sera vraiment sa « petite » sœur. C’est ce qu’on nous dit. Une situation d’urgence. Super ! Vite, il faut tout préparer, prévenir tout le monde ! Bon, l’urgence, l’urgence…
Du projet d’adopter un ou deux enfants, avec ou sans besoins spécifiques, à l’arrivée de leur petite fille, pupille de l’État, porteuse d’une maladie génétique, avec une part d’incertitude.