Témoignages

Incertitude de développement : en route vers notre fille avec ERF…

Déjà parents de trois enfants, Emmanuel et Soizig ont cheminé avec ERF avant de devenir les parents d’une petite fille de 6 mois qui présentait une incertitude de développement, un retard psychomoteur et un repli sur soi. Un accompagnement qui s’est poursuivi après l’arrivée de la fillette.

Portrait : Gerry Oulevay, artiste de rue et adopté en Inde

Gerry a été adopté en Inde par des parents suisses. Il a entrepris un voyage à vélo vers son orphelinat d’origine à Bombay et il a poursuivi le voyage bien au delà, pendant trois ans et demi. Depuis, il est devenu un artiste de rue, un photographe et un inventeur mécanique, poétique et atypique.

Un Zébulon comme on les aime, qui avait répondu aux questions d’EFA pour la revue Accueil en 2016, que nous republions ci-dessous.

Quand adoption se conjugue avec handicap…

Pour notre troisième enfant, nous nous sommes orientés vers l’adoption. Nous ne ressentions pas le besoin d’une filiation biologique. Dans le cadre de la procédure d’agrément, nous avons cheminé vers l’adoption d’un enfant dit « à besoins spécifiques ».

Une petite fille à besoins spécifiques

Un jour, un mail d’ERF : une petite fille à besoins spécifiques de 2 ans, trois mois d’écart avec notre fils aîné, mais tellement handicapée qu’elle sera vraiment sa « petite » sœur. C’est ce qu’on nous dit. Une situation d’urgence. Super ! Vite, il faut tout préparer, prévenir tout le monde ! Bon, l’urgence, l’urgence…

Un vrai rayon de soleil pour notre famille

Déjà parents de deux enfants adoptés (un garçon originaire de Russie et une fille née France), nous souhaitions encore agrandir notre famille en accueillant un autre enfant pupille de l’État, dit « à besoins spécifiques ». Muni d’un nouvel agrément, nous avons à nouveau sonné aux portes des associations, en ciblant notre projet : un enfant sans handicap majeur mais avec des points d’interrogation.

Elle a fait de nous ses parents

Du projet d’adopter un ou deux enfants, avec ou sans besoins spécifiques, à l’arrivée de leur petite fille, pupille de l’État, porteuse d’une maladie génétique, avec une part d’incertitude.

Un petit garçon avec quelques « moins » mais qui apporte tellement de « plus »

Les délais d’attente dans l’adoption sont longs, et bien que ce soit souvent difficile à vivre, ces temps permettent aussi la réflexion au sein du couple, et peuvent amener à mûrir le projet en cours et le faire évoluer vers un enfant à besoins spécifiques. Ce fut le cas de ce couple.

3 enfants porteurs de handicap témoignent

Trois enfants porteurs de handicap témoignent dans le magazine jeunesse Astrapi : un dossier spécial qui peut être un intéressant support de réflexion et de discussion pour les parents d’enfants porteurs de handicap et les postulants à l’adoption, voire pour les professionnels qui accompagnent les postulants dans leur cheminement.

Apprendre à devenir leurs parents

Le désir d’adopter un enfant à besoins spécifiques était présent dès le début du projet de ce couple, qui est devenu parents de Victoria, une petite fille « joviale et bondissante » probablement porteuse d’un syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) et de multiples malformations, et, plus tard, de Sarah qui présentait des incertitudes de développement.

Cheminer avec ERF

Nous sommes récemment devenus les heureux parents de deux enfants, en fratrie, pupilles de l’État. Nous avons la chance de les voir grandir depuis quelque temps, et de vivre une vie de famille fabuleuse.
Nous avons cheminé avec ERF et nous voulons les remercier sincèrement de nous avoir accompagnés et soutenus dans ce parcours (malheureusement de plus en plus difficile) qu’est celui de l’adoption.