Du projet d’adopter un ou deux enfants, avec ou sans besoins spécifiques, à l’arrivée de leur petite fille, pupille de l’État, porteuse d’une maladie génétique, avec une part d’incertitude.

Une recherche menée de 2011 à 2014 décrit le devenir des enfants placés, avant l’âge de 4 ans, dans un établissement de l’Aide sociale à l’enfance. Les constats sur leur évolution à long terme montrent, pour une partie importante de ceux-ci, une vulnérabilité personnelle et sociale très forte.

Les délais d’attente dans l’adoption sont longs, et bien que ce soit souvent difficile à vivre, ces temps permettent aussi la réflexion au sein du couple, et peuvent amener à mûrir le projet en cours et le faire évoluer vers un enfant à besoins spécifiques. Ce fut le cas de ce couple.

Certains enfants pupilles de l’État ne sont pas pour autant adoptables. Le parrainage de proximité peut offrir un lien affectif durable à ces enfants trop blessés par des événements de vie antérieurs et pour qui la création d’un nouveau lien de filiation n’est pas au centre de leurs besoins.

Tous les enfants peuvent se retrouver dans cet album qui recense toutes les formes de familles auxquelles ils peuvent appartenir.

Trois enfants porteurs de handicap témoignent dans le magazine jeunesse Astrapi : un dossier spécial qui peut être un intéressant support de réflexion et de discussion pour les parents d’enfants porteurs de handicap et les postulants à l’adoption, voire pour les professionnels qui accompagnent les postulants dans leur cheminement.

Le désir d’adopter un enfant à besoins spécifiques était présent dès le début du projet de ce couple, qui est devenu parents de Victoria, une petite fille « joviale et bondissante » probablement porteuse d’un syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) et de multiples malformations, et, plus tard, de Sarah qui présentait des incertitudes de développement.

Ce film d’animation très touchant, à fleur de peau, sur un sujet a priori assez difficile, est loin des clichés habituels et laisse entrevoir avec finesse les émotions, les liens qui se tissent, et les histoires cabossées de ces enfants placés. À voir et à revoir !

Quels sont les besoins des enfants adoptés au fil de l’enfance ? leurs besoins spécifiques ? Comment sont-ils repérés ? Comment parvenir à combler les carences dont ils ont souffert ? Le docteur Odile Baubin, pédiatre référent du service Enfants en recherche de famille, nous éclaire sur ce qui a leur a manqué, mais aussi sur la façon dont les parents devront répondre aux besoins de leur(s) enfant(s).

Maija souffre de troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF). Ce livre témoigne de ce qu’est la vie avec l’alcoolisation fœtale lorsque le diagnostic n’a pas encore été posé.