La possibilité d’adopter un enfant albinos est une question que nous posons systématiquement aux postulants dans le questionnaire d’inscription à ERF.
Ce court aide-mémoire a été élaboré afin de mieux faire connaître les conséquences à court et à long terme de l’albinisme.
Sollicités en tant que référents ERF par des postulants pour les accompagner dans leur projet vers un ou des enfants à besoins spécifiques, il arrive que nous ayons du mal à les rencontrer : « Vous comprenez, on a un travail très prenant » ; « Ce n’est pas facile de se libérer » ; « Notre emploi du temps est très serré ». Bien sûr ! Qui ne le comprendrait pas ? Nos existences sont souvent bien remplies. Ces premiers contacts avec certains postulants peuvent interroger la démarche qu’ils entreprennent. Ils sont aussi une porte ouverte pour les aider à mûrir leur projet, car là s’impose d’emblée la question de la disponibilité parentale.
Une recherche menée de 2011 à 2014 décrit le devenir des enfants placés, avant l’âge de 4 ans, dans un établissement de l’Aide sociale à l’enfance. Les constats sur leur évolution à long terme montrent, pour une partie importante de ceux-ci, une vulnérabilité personnelle et sociale très forte.
Certains enfants pupilles de l’État ne sont pas pour autant adoptables. Le parrainage de proximité peut offrir un lien affectif durable à ces enfants trop blessés par des événements de vie antérieurs et pour qui la création d’un nouveau lien de filiation n’est pas au centre de leurs besoins.
Trois enfants porteurs de handicap témoignent dans le magazine jeunesse Astrapi : un dossier spécial qui peut être un intéressant support de réflexion et de discussion pour les parents d’enfants porteurs de handicap et les postulants à l’adoption, voire pour les professionnels qui accompagnent les postulants dans leur cheminement.
En France, pour les enfants reconnus en situation de handicap, il existe des dispositifs d’accompagnement qui leur permettent de suivre une scolarité adaptée le mieux possible à leurs besoins. Cette fiche présente les types de dispositifs existants.
Au sein d’un établissement ordinaire, il est possible d’avoir une aide personnelle (pour un ou deux enfants) pour les élèves des classes ordinaires (AESH) ou une aide dans un dispositif collectif auprès d’un enseignant spécialisé intégré au milieu scolaire ordinaire (ULIS, SEGPA, EREA).
Au sein d’un établissement spécialisé : ITEP, IME, SEES, SIPFP.
Sandrine Dekens, coordinatrice du service Enfants en recherche de famille, revient sur les compétences parentales particulièrement mobilisées dans la pratique de la parentalité adoptive d’un enfant à particularités.
La CNAPE met à la disposition des jeunes placés à l’ASE un outil informatique pour répondre à leurs besoins et accompagner leur autonomie. Sur la B-ASE, ils peuvent trouver des témoignages d’autres jeunes, trouver des aides à proximité, et consulter des fiches sur des thématiques diverses (étudier, se loger, se soigner, devenir majeur etc.).
Une bonne adresse en Côte d’Opale pour les vacances des familles concernées par le handicap.